samedi 29 octobre 2016

La culotte



Vous vous souvenez des péripéties culottes des Minis-Chouettes ? (c'est ).
Vous vous souvenez que je disais qu'un jour, ce serait peut-être mon tour ? 
Et bien ce jour est arrivé...

Non pas que j'ai oublié de mettre une culotte. Je suis tellement frileuse qu'il y a peu de risques que ça arrive (quoi que...).

J'ai fait pire.

Hier matin, d'humeur joyeuse, j'ai pioché dans mon tiroir une ravissante culotte rose fuschia en dentelle. Il n'y avait pas d'occasion spéciale, juste le plaisir d'assortir mes dessous à mon humeur. Je ne sais pas vous, mais moi je garde mes jolies culottes pour les grandes occasions. Quand vous me croisez au quotidien, je porte en général une vieille culotte noire confortable.

J'étais donc heureuse malgré le froid ambiant. Je suis allée à La Poste, acheter le pain, passée déposer des clés en mairie. Et puis je suis allée à mon rendez-vous kiné. Je suis arrivée pile à l'heure (j'étais assez fière de moi). Le kiné m'a fait entrer dans son cabinet, m'a dit de me préparer, et est ressorti. J'ai quitté mon pull, ouvert la fermeture éclair de mon jean et c'est là que je l'ai vue. Ma culotte. Rose fuschia. En dentelle. Mais à quoi je pensais ce matin ? Je le savais bien que j'avais ce rendez-vous ! Je vous arrête tout de suite : non, ça n'est pas un acte manqué ! Mon kiné est une femme de 65 ans, pas du tout mon type.

Voilà, voilà...

Oh punaise ! J'en avais des sueurs froides. J'ai réfléchi à toute allure : je n'avais pas le temps de repasser à la maison, j'étais déjà chez la kiné. Je ne pouvais pas la cacher avec mon tee-shirt, il allait falloir l'enlever. Non, il n'y avait pas d'autre solution, j'allais devoir faire ma séance dans cette tenue. J'ai vérifié dans le miroir en pied, en croisant les doigts, en vain : la dentelle était vraiment, mais vraiment transparente.

Je ne vous dit pas la honte ! Je n'avais qu'une peur, c'est que la kiné, qui ne mâche pas ses mots et partage volontiers ses opinions, me fasse une remarque.

Alors j'ai passé la séance à parler pour essayer de détourner son attention. Allongée sur le dos jambes en grenouille, ça n'était pas gagné (au cas où vous ne visualiseriez pas bien, jambes en grenouilles c'est jambes écartées et pliées avec les plantes des pieds l'une contre l'autre. So sex.)

Un grand moment de solitude...

J'appréhende déjà la prochaine séance. Parce que ce que je ne vous ai pas dit, c'est que la fois précédente, en baissant mon jean, je m'étais rendue compte que j'avais mis ma culotte (la vieille noire) à l'envers. Coutures à l'extérieur. Et que j'avais passé toute la séance à prier pour que la kiné ne le remarque pas.

Là tout de suite, je songe sérieusement à hiberner jusqu'au printemps ...


mercredi 26 octobre 2016

Le gâteau d'anniversaire


Ca fait longtemps qu'on n'a pas parlé recette de cuisine, non ?

Je profite de l'anniversaire du Hibou pour vous proposer une recette de gâteau au chocolat (forcément).

C'est une recette de Cyril Lignac. L'inconvénient, avec Cyril (oui, je l'appelle par son prénom), c'est que ses recettes sont parfois difficiles à comprendre. Non pas à cause de son accent (qui rappelle les vacances et le chant des cigales). Non pas à cause de son débit de parole. Non. A cause du fait qu'il est très difficile de se concentrer sur ce qu'il fait quand on le regarde plus lui que les ingrédients (je n'ai bizarrement pas ce problème avec Mercotte).

Appétissant...

Bref, j'ai préféré vous mettre la recette par écrit (pour celles qui veulent des images, il y a l'émission " Le meilleur pâtissier " tous les mercredis soirs sur M6).


Gâteau chocolat mascarpone de Cyril Lignac

Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes
Recette pour 6 personnes (mouah, ah, ah ! )

Ingrédients :

  •  200 g de chocolat noir à pâtisser
  •   75 g de sucre glace tamisé
  •   40 g de farine
  •   250 g de mascarpone
  •   4 œufs 

  • Pour le glaçage :
  •   100 g de chocolat noir à pâtisser
  •   50 g de beurre

1. Préchauffez le four à th. 6/ 180 °C. Chemisez un plat à four rectangulaire de papier sulfurisé. Cassez le chocolat en petits morceaux dans une casserole, ajoutez 4 cuillerées à soupe d’eau et faites fondre à feu doux en remuant jusqu’à obtention d’une pâte lisse.

2.Versez le chocolat dans un saladier, ajoutez le mascarpone et mélangez en fouettant. Incorporez le sucre glace, les œufs entiers un par un, et la farine. Versez la pâte dans le plat. Enfournez pour 25 minutes.

3. Préparez le glaçage 10 minutes avant la fin de la cuisson du gâteau : dans une casserole, faites fondre à feu doux le chocolat cassé en morceaux avec le beurre coupé en lamelles. Mélangez jusqu’à obtenir une crème homogène.

4. Versez le glaçage sur le gâteau et laissez durcir avant de démouler. Servez froid.

J'ai toujours du mal avec la présentation...

Alors là où je ne suis pas d'accord avec Cyril, c'est sur le dernier point. Parce que comment on démoule un gâteau qui a déjà un glaçage ? Je vous conseille donc de démouler le gâteau froid et de faire le glaçage après, si vous voulez éviter la crise de nerfs (oui, parce que j'ai bêtement suivi les conseils du chef la première fois que j'ai fait ce gâteau).

Je vous parle du goût ? D'après le Hibou, " C'est très bon", ce qui en langage chouette se traduirait par " Ouahou ! C'est à tomber ! " 
 
Sauf que non, ça n'est pas si top que ça. On l'a mangé le jour même, et il avait la consistance d'une mousse au chocolat. Ce qui peut paraître intéressant, mais qui m'a semblé un peu bizarre. J'aime mieux quand ça fond en bouche. Le lendemain, cette consistance s'était bien atténuée. Mais Petite Chouette a refusé d'en remanger (ce qui n'arrive Jamais). 
 
Alors je vous laisse essayer chez vous (ou pas), sachant que sur ce coup là, Monsieur Lignac ne m'a pas convaincue.

Voilà ce que c'est, de se laisser aller à rêvasser devant une nouvelle recette, faussement pleine de promesses et de nouveauté... Finalement, on se rend compte que rien ne vaut sa bonne vieille recette testée, peaufinée, et approuvée depuis des années... 

Le Hibou, viens voir, j'ai des choses à te dire...



samedi 22 octobre 2016

La déléguée


Mi-septembre, j'étais sur le trottoir devant chez moi (pas de conclusions hâtives, merci). J'étais officiellement sortie chercher le courrier (en vrai, c'était pour que Grande Chouette puisse répondre aux questions du Hibou sur ses tables de multiplication ; avec moi, elle ne sait plus rien).

J'en profitais pour faire un tour dans la rue car de nouveaux voisins venaient d'emménager (je vous ai déjà dit que je suis curieuse m'intéresse aux autres) ?

C'est là que j'ai croisé la maman d'une copine de classe de Grande Chouette. On a papoté un moment, avant que je ne m'enflamme pour l'absence de barrières de sécurité devant l'arrêt de bus scolaire.

Elle m'a demandé : " Vous faites partie des parents d'élèves ? De la mairie ? "

J'ai répondu : " Houlà, non ! Ils ne me voudraient pas, moi je râle. "

" Et bien justement ! On a besoin de gens comme vous ! "

On a échangé quelques trucs pour l'apprentissage de ces fameuses tables de multiplication (pensée émue pour ma mère qui y a laissé une partie de ses cheveux avec moi) et je suis rentrée à la maison.

Et puis l'idée a fait son chemin. Cette conversation avait rallumé en moi quelque chose qu'y s'était éteint après quatre défaites aux élections de délégués de classe, de la 6ème à la 3ème (la Chouette est persévérante).

Moi qui suis toujours en train de bouillir devant ce qui ne va pas, j'allais peut-être pouvoir râler utile...


Dans notre village, il y a deux types d'habitants : ceux issus de l'ancienne génération rurale, et les nouveaux, venus habiter dans une commune devenue résidentielle et plutôt aisée. Il y a donc logiquement deux associations de parents d'élèves. Vous devinerez vers laquelle je me suis tournée ; on n'oublie pas si facilement ses origines paysannes (hein ma cousine ? ).

Il manquait de monde, contrairement aux élections des délégués des élèves (par exemple, dans la classe de Grande Chouette, ils étaient 9 élèves à se présenter, ce qui est à peu près le nombre d'adultes qu'on est pour toute l'école), et j'étais donc la bienvenue.

C'est comme ça que je suis devenue déléguée de parents d'élèves ! 

Je ne vous dis pas comme ça fait du bien de se sentir utile au bout de neuf mois d'arrêt de travail ! De s'investir, d'apprendre, de faire avancer les choses, de rencontrer des gens sympas !

Tout ça me rappelle un de mes rêves d'enfance : devenir Présidente de la République... 

Chiche, vous voterez pour moi ?



mercredi 19 octobre 2016

Le monsieur tout nu



Un matin, 7 h 20, ça fait déjà dix minutes que j'ai ouvert les volets des Minis-Chouettes et que je les exhorte à se lever rapidement (sachant qu'on a mis trois rappels du réveil avant d'émerger, j'ai honte).

Je suis dans la chambre de Grande Chouette, quand j'entends Petite Chouette s'exclamer : " Maman, viens voir ! Il y a un monsieur tout nu ! "  Hein ? Par ce froid ?

Je dévale les cinq marches d'escalier, suivie par Grande Chouette soudain très réveillée. Petite Chouette a le nez collé à sa fenêtre.

" Il est où le monsieur tout nu ? " dis-je, cherchant fébrilement sur le trottoir.

" Ben là " me répondent en choeur mes deux Minis-Chouettes en montrant du doigt... la fenêtre d'en face.

Ah ben oui. C'est le voisin d'en face. Il est dans sa chambre, volets ouverts et lumière allumée, penché vers l'avant, sûrement en train d'enfiler des chaussettes. En tout cas, il est torse nu. Je retiens mon souffle en essayant de cacher les yeux des Minis-Chouettes qui se débattent. Il se redresse. Ouf ! Il n'est pas tout nu, il a un slip.

Mais c'est quoi cette idée de s'habiller devant sa fenêtre quand on a du vis-à-vis ?

C'est près quand même...

Ils avaient pourtant l'air normal, ces voisins. Un papa qui ne crie jamais, une maman en pyjama à 18 h 30, une petite fille toujours souriante... Non, vous avez raison, ils étaient déjà louches...

Mon souci, c'est que c'est comme ça un matin sur deux. Et que je ne me vois pas aborder ce monsieur dans la cour pour lui demander de s'habiller dans sa salle de bains. J'ai pensé au petit mot anonyme dans la boîte aux lettres, mais comme il n'y a que nous en face d'eux, ça ne serait pas très discret...

A part ouvrir les volets des Minis-Chouettes plus tard, je ne vois pas.
Si vous avez des idées...



samedi 15 octobre 2016

Coming out


J'en ai vraiment marre que tant de gens n'arrivent pas à comprendre des choses simples. Evidentes. Qu'ils se laissent obscurcir la vue par leurs croyances. Qu'ils reprochent à d'autres d'être différents de leurs normes.

Alors j'ai écrit ce texte... J'espère qu'il fera réfléchir, s'il ne fait pas changer le monde...
Si ce message vous touche, si vous voulez relayer mon coup de gueule, partagez, encore et encore...


COMING  OUT

A mes parents, à amis, à tous ceux qui croient me connaitre : je suis désolée.

Pendant toutes ces années, j'ai voulu que vous pensiez que je vous ressemblais.
Par peur d'être seule. Par peur d'être rejetée. Par peur d'être moquée. Par peur d'être abandonnée. Par peur d'être agressée.

Aujourd'hui, je ne veux plus faire semblant. Je ne veux plus mentir. Aujourd'hui, je veux être moi.

Alors voilà la vérité : je suis blonde.

Je n'y peux rien. Je suis née comme ça.

J'ai bien essayé de me cacher derrière des teintures pour vous faire croire que j'étais brune comme vous, mais au fond de moi, je suis blonde.

J'ai voulu aller au soleil, bronzer ma peau comme vous : mais je ne bronze pas, je brûle.
Je suis blonde.

J'ai voulu donner à penser que je faisais partie de la majorité, mais c'est faux : je suis blonde.

Je suis née comme ça. Cela vous choque ? Cela vous gêne ? Pardon, mais je n'y peux rien. Je suis née comme ça. C'est moi. C'est tout. C'est aussi simple que ça.

Aussi simple à comprendre, à accepter, puis à oublier parce qu'avant tout je suis un être humain, comme vous.


Je suis blonde, je suis homo, je suis noire, je suis blanche, je suis grande, je suis petite, je suis hétéro, je suis laide, je suis belle, je suis blonde, je suis blonde, je suis blonde
Je suis moi
Je suis née comme ça
J'ai les mêmes droits que vous
Je suis blonde et c'est tout
J'ai le droit de rêver
Le droit de respirer
J'ai le droit d'exister
Et celui de crier :
Je suis blonde
Je suis née comme ça
Je suis humaine comme vous
Je suis moi et c'est tout

Voilà, ça fait du bien !

Merci au Hibou pour l'illustration de cet article par sa lithographie " Cécile " 

Et surtout gros bisous à toutes celles et ceux à qui j'ai pensé en écrivant ce texte. Soyez-vous. On vous aime et c'est tout.



mercredi 12 octobre 2016

Mon nouvel ami... ou pas



Ce matin, en ouvrant Facebook, je m'aperçois qu'en plus de deux notifications et d'un message, j'ai une nouvelle invitation (je vous demande trente secondes, j'explique pour mes soeurs : ça veut dire que quelqu'un veut devenir mon ami. Excusez-moi, elles sont réfractaires aux réseaux sociaux).

Une invitation ! Chouette ! Une nouvelle lectrice de la Chouette à plume ? (oui, parce qu'à priori, mon lectorat est surtout féminin). Un fan de nos livres pour enfants ?

Non. C'est un jeune homme. Enfin, je crois. Tout ce que je vois sur sa photo de profil, c'est un homme cagoulé, kalachnikov dans la main droite, et grenade dans la main gauche. Je vais vous dire, ça file un coup ! (bon, d'après le Hibou, c'est juste un fusil et un talkie-walkie, mais quand même ! )

Ca n'est pas la première fois que je reçois des invitations de jeunes hommes, habitant des pays ou le soleil brille toute l'année. Jeunes, très jeunes (celui d'aujourd'hui n'a même pas vingt ans). C'est flatteur. Tant de jeunes apollons terrassés par ma beauté (comment ça, c'est peut être intéressé ? Jalouses...). Tous ces mâles dans la fleur de l'âge qui veulent devenir mes amis... Mais je refuse. Je ne voudrais pas qu'ils succombent définitivement à mon charme en faisant plus ample connaissance avec moi. Je n'aime pas rendre les autres malheureux.

Colin Farrel - Là, quand même, j'hésite...

J'ai aussi des demandes d'hommes plus mûrs (et plus proches géographiquement). Là, je me suis déjà fait avoir. Je crois que ce sont des amis d'amis, ou des gens qui ont lu mes livres (oui, parce que vu leur tête, ils ont certainement déjà des petits enfants), et j'accepte gentiment. Pour me retrouver une heure plus tard avec un message du style " Bonjour, je me prénomme Roger, je suis divorcé, et j'ai hâte de mieux vous connaitre ". Euh, il n'a pas vu dans mon profil que je suis mariée Roger ???  A priori, ça ne le dérange pas. Moi si. Alors le coeur gros (c'est quand même un futur nouvel ami en moins), je le supprime de mes contacts.

Hier, c'est un Stéphane, fort bien de sa personne au demeurant, qui m'a fait des avances. Je crois que je vais enlever ma photo de mon profil pour mettre une jolie fleur à la place. Ou une chouette. Vous comprenez, je n'ai pas que ça à faire, ça prend un temps fou de gérer toutes ces sollicitations !

Vraiment, c'est dur d'être un sex symbol !  (hein Colin ? )


samedi 8 octobre 2016

La couleur



Un mythe s'effondre : oui, je colore mes cheveux !

J'ai une poignée de cheveux blancs déprimants, même s'ils ne sont objectivement pas très nombreux. Et parfois envie de changer de tête (et comme c'est plus facile d'en changer l'extérieur que l'intérieur...).

Depuis quelque temps, j'avais opté pour un châtain doré du plus bel effet. Je trouvais ça plus doux, plus rajeunissant. Au grand désespoir de Grande Chouette, qui me demandait régulièrement quand je retrouverais ma couleur d'avant ( " Avec les cheveux blancs tu veux dire ??? " ). Cette enfant est très sensible. Je crois qu'elle a fait une fixation sur la première image qu'elle a eu de moi quelques heures après sa naissance, et qu'elle trouve rassurant que je ne change pas trop (mais pour la frange, elle peut toujours insister, ça sera niet ! ).

J'ai fini par me laisser fléchir (elle est très, très persuasive). J'en avais aussi un peu marre de ce châtain qui prenait des reflets jaunes orangés (ça c'est pour dire que je ne me laisse pas influencer par mes enfants, mais que je fais mes choix moi-même. Hum). 
J'ai fait une première tentative avec un châtain foncé (à priori, ma couleur naturelle) qui n'a pas changé grand chose... 

Alors la semaine dernière, j'ai décidé de mettre le paquet en choisissant un noir qui ne m'avait pas l'air trop foncé malgré son nom (voilà, voilà... quand je vous dis que parfois j'aimerais changer ma façon de penser...)

Quand même...

Je vous passe le descriptif de la coloration, il n'y a qu'à suivre le mode d'emploi. C'est en général là que je me souviens qu'il fallait faire le test de sensibilité 48 heures avant. Mouahah ! Parce que vous croyez que 48 h plus tôt, je savais que j'allais me colorer les cheveux ? Je n'avais même pas acheté la boîte. Et je n'avais pas vraiment le temps d'attendre si je voulais être présentable pour le vernissage de l'exposition à laquelle participe le Hibou.

Bref, je fais la couleur, tout se passe bien hormis quelques picotements et sensations de brûlure. Evidement, je relis la notice qui parle de risques de réactions allergiques graves. Heureusement, je suis beaucoup moins hypocondriaque qu'avant, sinon je finissais en crise de spasmophilie.

Je me demandais quand même comment serait le résultat (c'est rarement la même couleur que sur la boîte). La où j'ai commencé à avoir un doute, c'est quand j'ai rincé le produit après la demi-heure de pause. En vrai, ça avait même duré dix minutes de plus, parce que j'écrivais un article pour le blog et que je n'avais pas vu l'heure. L'eau de rinçage avait une vague teinte rouge, et j'ai commencé à paniquer : si j'allais me retrouver métamorphosée en mamie de soixante-cinq ans ? (parce que curieusement, il n'y a pratiquement qu'elles qui assument l'écarlate). J'ai compris que ça ne serait pas le cas en essayant de rattraper les cheveux qui filaient dans l'évacuation de la baignoire. Noirs les cheveux. Trrrès noirs. Et plutôt nombreux en fait. Ne pas s'inquiéter (oui, parce qu'à ce stade là, je commence à m'imaginer chauve, rapport aux dix minutes de pose en trop) : c'est l'automne, les feuilles et les cheveux tombent, c'est normal.

Je n'ai pas osé me regarder tout de suite dans la glace : de toute façon, les cheveux mouillés sont toujours plus foncés. J'ai essoré, séché, coiffé, et j'ai quand même fini par jeter un coup d'oeil au résultat. Ca donne ça :

Avant / Après

Ca change hein ?

Grande Chouette est ravie. Elle a eu un sourire jusqu'au oreilles quand je suis allée la chercher à l'école et s'est écriée : " Oh, je retrouve ma maman d'avant ! "

Moi je trouve le changement assez radical. Mais je pense que je vais m'habituer, voire même aimer ça (enfin, j'espère...).

Le point positif, c'est qu'au pire, si ça ne me plaît pas, je serais prête pour Halloween !



mercredi 5 octobre 2016

Noël en décembre



" Il n'y a plus de saisons, ma pauvre dame ! "

Vous aussi, vous avez déjà entendu des gens râler à propos du temps ? Non, mais ça n'est pas parce que j'ai dit râler qu'il faut me regarder. Je ne fais pas que ça ! (rire nerveux du Hibou). Même si je trouve que depuis un certain nombre d'années, il n'y a plus quatre saisons, mais deux : l'été et l'hiver. J'en veux pour preuve tous mes vêtements " mi-saison " qui restent sur les cintres, jamais adaptés à la météo.

Il n'y a plus de saisons, et ça monte à la tête de certains, complètement perdus entre la date que leur indique le calendrier, et le temps qu'ils voient dehors.

La preuve ? Je l'ai eue hier dans mon magasin hard discount préféré. Au détour d'un rayon, j'ai croisé ça : 



Le temps de compter sur mes doigts pour vérifier, j'ai laissé échapper un " Oh, punaise ! Mais ils sont tarés ou quoi ? " Deux clients m'ont regardée d'un air inquiet, avant de s'éloigner prudemment en poussant leur caddie (il faut vraiment que j'arrête de parler toute seule en dehors de chez moi).

Trois mois. Noël est dans trois mois, et il y a déjà des papillotes en rayon ! Et des calendriers de l'Avent aussi, si vous regardez bien la photo (en haut, à gauche). 
C'est quoi l'idée ? On achète trois calendriers, un pour chaque mois à patienter ? Trois calendriers par enfant, forcément (les mères de famille me comprendront ; les autres, vous verrez plus tard). 

J'étais sidérée, incrédule, abasourdie (si, si, tout ça). Et comme quand j'ai quelque chose à dire, il faut que ça sorte, je n'ai pas pu m'empêcher de poser la question à la caissière. Pardon, l'hôtesse de caisse (comme le rippeur à la place de l'éboueur, la technicienne de surface et plus la femme de ménage. C'est plus classe, même si leur travail et leur salaire n'ont à mon avis pas changé).

" Vos dirigeants, ils savent que Noël est dans trois mois ? " Elle a poussé un soupir, levé les yeux aux ciel, et compati à mon indignation.

J'ai pris une petite photo pour le blog, et je me suis sauvée parce que le directeur du magasin se dirigeait vers moi en parlant tout bas avec le vigile. Je suis sûre qu'ils voulaient m'offrir une papillote pour me pousser à en acheter un paquet.

Mais je ne me suis pas laissée faire. Je respecte les saisons, moi madame !



samedi 1 octobre 2016

La bonne blague !


Ouille ! 

Configuration inédite ce matin ! Il est 9 h, et je n'ai pas d'article écrit. Sachant que Grande Chouette a ses devoirs à faire, qu'on a des cup-cakes à décorer, et qu'on part chez ma belle-mère dans deux heures, je ne suis pas dans la mouise !

En vrai, j'avais préparé un article. Un gros coup de gueule qui me travaille depuis longtemps et sur lequel je m'étais déjà exprimée (). Une accumulation de choses entendues, de petites phrases bien pensantes, de lectures (l'édito du prêtre dans le journal paroissial distribué gratuitement en boîtes aux lettres m'a achevée ! ).

Mon article était prêt. Prêt à être publié. Prêt aussi à être balancé sur Facebook indépendamment du blog.

Et puis cette nuit, au retour d'une virée pipi, j'ai eu un doute. Je me suis relu l'article dans la tête, et j'ai constaté que non, je ne pouvais pas le publier comme ça (à quatre heures du matin, c'était bien le moment ! ) C'est un article important, je veux qu'il soit percutant, qu'il exprime mon ras-le-bol et mon incompréhension, qu'il fasse prendre conscience de la nullité de certains jugements (nullité dans le sens "aucun argument valide", je ne permettrais pas de juger les avis des autres. Quoique...).

Bref, je me suis retrouvée au milieu de la nuit avec aucune autre idée d'article. J'ai quand même réussi à me rendormir, et c'est à 6 h du matin que j'ai trouvé la solution, lors d'une autre pause pipi (il commence à faire froid, c'est pour ça) : j'allais vous raconter ma blague préférée ! Et vous, vous alliez aussi me confier LA blague qui vous fait hurler de rire ! Quelle bonne idée !

Alors voilà, je vous livre un peu de mon intimité (je pense que ça en dit long sur la personnalité de quelqu'un sa blague préférée). 

Voilà LA blague qui me fait rire à chaque fois (et ça tombe bien, on est samedi ). Attention, roulements de tambours, là voilà :

" Pourquoi les femmes regardent les films pornos jusqu'à la fin ?

Parce qu'elles pensent qu'ils vont se marier... "



J'adore !!!

Et vous, c'est quoi votre blague fétiche ?