lundi 31 août 2015

Cramés !


 
Ca y est, je deviens une vraie artiste (coucou le Hibou).

Toute occupée à la rédaction d'un article, j'ai oublié une casserole sur le feu à midi. 

Enfin, le feu... Heureusement qu'on a une plaque à induction ! A la base c'est recommandé pour les personnes âgées qui ont tendance à avoir la mémoire qui flanche ; c'est moins dangereux en cas d'oubli. Finalement, c'est pas mal aussi pour les artistes (et les mères de famille débordées).

J'avais donc préparé des petits pois pour le Hibou. Pas pour moi, non ! Je déteste ça (notez-le quelque part, si un jour vous m'invitez à manger). 

Quand l'odeur est arrivée jusqu'à moi, c'était trop tard pour quelques dizaines de petits pois qui avaient déjà succombé, collés au fond noirci de la casserole. Mais la majorité avait réussi à échapper au drame (c'est coriace, un petit pois) en s'accrochant aux parois.
Transvasés dans une autre casserole, ils faisaient illusion. Et puis le Hibou adore le barbecue. Ca devait avoir à peu près le même goût, non ? J'ai été chouette, je l'ai quand même prévenu. 

Il a regardé la casserole cramée, et il a trouvé ça vachement artistique. Même, il a pris une photo.


C'est beau un artiste !


On est passés à table, il a goûté, et il a dit : « C'est marrant, on dirait des petits pois au tabac. »

Poussée par la curiosité, j'ai fait un gros effort et j'en ai mangé deux.
« Tu as raison. Ca a le goût de la cigarette ! », j'ai dit (de vieux souvenirs...).

Grande Chouette (à qui j'explique depuis toute petite que la cigarette c'est mal) s'est précipitée vers son père. 
Elle a enfourné quelques légumes, et s'est écriée : « Ca a ce goût là, la cigarette ? Mais c'est délicieux !!! »

Comment ruiner en quelques secondes des années de prévention...


dimanche 30 août 2015

La forêt magique

C'est dimanche, c'est détente et balade en famille !

J'avais prévu de vous proposer une destination originale, en pleine nature : la forêt de Vallin. La dernière fois que nous y sommes allés c'était dans une autre vie (comprendre « avant les minis chouettes »). Il nous restait de vagues souvenirs d'une forêt dans laquelle se trouve un trône en pierre où se dérouleraient des phénomènes énergétiques. En quelques clics sur internet, nous avons retrouvé l'essentiel.
En gros ça disait :
  • phénomènes surnaturels ; 
  • sensations de picotements et de chaleur en s'asseyant sur le fauteuil du seigneur 
  • à certains endroits, on n'entend plus les chants d'oiseaux (rapport aux rayons telluriques)
  • recharge en énergie  
  • sensation d'apaisement
Attention, retenez bien ces quelques points, je ferai un bilan en fin d'article.

Nous voilà donc joyeusement partis, après quelques énervements pour parvenir à rassembler tous les enfants dans la voiture (quand je pense que j'en voulais cinq ! ). 
 
Direction Saint Victor de Cessieu. J'ai vaguement repéré le trajet sur le net, histoire de mettre le GPS au pli tout de suite. Nous prenons donc la direction que j'ai choisie, et à partir de ce moment là, il n'y a plus qu'à suivre ses instructions.
Le Hibou vous dirait sûrement que je n'ai pas voulu écouter les ordres de Mme GPS, et qu'on a fait beaucoup plus de route que nécessaire. Mais c'est parce que je me méfie d'elle. Il lui arrive assez souvent de nous faire prendre des itinéraires fantaisistes ; et aujourd'hui, je ne la sentais pas. J'ai donc décidé de rester fidèle à mon instinct, et de ne pas tenir compte de son avis. A un moment, il a bien fallu que je me rende à ses arguments (et à ceux du Hibou). Bon, 48 km pour l'aller (à la manière de la chouette) et 34 km au retour (façon Mme GPS), c'est vrai que ça fait une différence. Mais j'aurais pu avoir raison.

Nous arrivons donc au petit village de Saint-Victor-de-Cessieu (38) où nous trouvons un fléchage indiquant la forêt. Génial ! Sauf qu'au bout d'un kilomètre, les flèches disparaissent (serait-ce déjà un phénomène paranormal?). Je m'en remets donc à mon instinct, avec un peu plus de succès que précédemment puisque nous arrivons rapidement devant une pancarte indiquant « Forêt de Vallin ». Merveilleux ! Ce qui l'est moins, c'est le panneau qui barre le chemin.  
Ca commence bien !

"Passage interdit - Abattage d'arbres"

En même temps, il est 14 h, aucun véhicule de chantier n'est là, on n'entend pas de bruit de tronçonneuses, et il y a déjà plein de troncs d'arbres sagement allongés dans la clairière. Ca devrait être faisable...
Effectivement, nous rejoignons rapidement « La grande allée », qui mène à « La Thébaïde » (d'après ce qu'on a compris, le fauteuil est par là).
Les minis chouettes sont pleine d'allant, excitées par la perspective de s'asseoir dans « un trône de princesse » (sic). C'est vrai que c'est joli.


La grande allée

Nous arrivons assez rapidement à la fameuse Thébaïde, et commençons à chercher le trône. Ca ne ressemble pas du tout aux souvenirs du Hibou. Et effectivement, on ne trouve rien. Les Minis Chouettes commencent à être un poil déçues. C'est là que Super Maman (alias moi-même) dégaine son arme secrète : le plan de la forêt. 
Photographié à l'entrée (la chouette est prévoyante). 
 
Utile

Nous voilà donc partis direction l'étang. Il y a 500 mètres à parcourir. Au bout de 20 minutes, on commence à trouver que c'est long, 500 mètres. Surtout que les filles commencent à râler. Grande Chouette vient de se souvenir qu'elle déteste les promenades, et Petite Chouette est terrifiée par d'horribles bestioles.

Horrifiant !!!

Elle tente un premier : « Tu peux me porter ? » Sans succès.

Coup d'oeil sur le plan : il faut bien se rendre à l'évidence, on n'a pas pris le bon sentier. Les filles sont moyennement contentes de l'apprendre. Nous rebroussons donc chemin sous les « J'aurais dû rester dans la voiture » et autres « Je veux rentrer à la maison ». Elles traînent 10 mètres derrière nous, malgré mes encouragements : « Les filles, vous vous souvenez de l'histoire du Petit Poucet ? » (oui, j'ai honte).

On avait fait pas mal de chemin, quand même, depuis la Thébaïde ! En fait, il fallait passer là :


Engageant...

Ben, oui, logique ! 
 
Petite Chouette est décidément bien fatiguée, elle reste avec le Hibou pendant que nous partons en reconnaissance avec Grande Chouette (qui perd ses baskets dans les descentes). Nous arrivons à l'étang, croisons quelques personnes, mais aucune trace du fauteuil magique. Nous finissons par retrouver Petite Chouette, qui a l'air bien reposé, et le Hibou.

Tant pis, on retourne à la voiture. Si ça se trouve, on va trouver le bon endroit en remontant. Les Minis Chouettes demandent si c'est bientôt l'heure du goûter (il est 15 h 15...). 
Finalement, Petite Chouette est encore fatiguée. Elle a mal aux jambes. Moi aussi, mais on ne va pas se laisser arrêter par si peu ! Petite Chouette insiste : « Tu peux me porter ? » (ça faisait longtemps...). Je refuse mais elle insiste : « Mais Maman, mon cœur ne bat plus ! » Houlà, ça devient sérieux là !

Forcément...

On retrouve la voiture, un peu déçus de ne pas avoir découvert le but de notre promenade.
En tout deux heures de marche (à l'allure Minis Chouette). Un bon bol d'air, et des enfants qui s'endorment dans la voiture.

Alors le bilan : c'est beau, c'est la nature !
Mais si on reprend les points du début...
  • phénomènes surnaturels : si l'on considère que nous sommes rentrés sans bobo ni chute, alors oui. A un moment, je me suis pris les pieds dans une racine en descente, l'appareil photo à bout de bras, mais j'ai réussi à me rétablir sans me vautrer lamentablement. Un esprit bienveillant ?
  • sensations de picotement et de chaleur : à part au soleil... En même temps, on n'a pas trouvé le trône ;
  • à certains endroits, on n'entend plus les chants d'oiseaux : effectivement, on en a rarement entendu... Mais à mon avis, c'est parce que le nombre de décibels émit par les Minis Chouettes dépassait largement celui de leurs chants !
  • recharge en énergie : euh, non, pas vraiment. Le portage d'enfants et la gestion des râleries, ça aurait plutôt tendance à nous la pomper, l'énergie.
  • sensation d'apaisement : mouah ah ah ! La bonne blague !
Bon, je vous conseille quand même la balade. Si vous avez un meilleur sens de l'orientation que nous. C'est très beau.
Et renseignements pris au retour, pour aller au «fauteuil du seigneur », il fallait entrer par l'autre côté de la forêt.

 Evidemment...

samedi 29 août 2015

La chouette a l'esprit mal placé

A midi, pendant le repas, je suis tombée en arrêt devant mon pot d'olives noires.

A mon avis, on ne lit pas assez les étiquettes.

Voilà ce que j'avais devant les yeux :



Dénoyautées à la grecque ???

Dénoyautées à la main, je vois ce que ça veut dire.

Dénoyautées à la machine aussi.

Mais à la grecque...

A moins que...

Non, ils n'oseraient tout de même pas !

Des images cauchemardesques ont envahi mon esprit.

Censuré


Non je n'ai pas l'esprit tordu !  C'est écrit dessus !

C'est vrai qu'elles avaient comme un arrière goût...

Je crois qu'on devrait vraiment faire plus attention à ce qu'on achète !




vendredi 28 août 2015

Questions existentielles

Une après-midi ordinaire, je suis en train de préparer des biscuits quand soudain des pleurs retentissent. A bien écouter, ce ne sont pas des pleurs mais des hurlements désespérés.
Je soupire, j'abandonne ma préparation, et me dirige vers la source : Petite Chouette, des ruisseaux de larmes dégoulinants sur les joues. 
Certainement encore une chipoterie entre sœurs : une poupée arrachée des mains ou un doudou caché.

Innocente ! C'est bien pire que ça.

Je me penche vers l'enfant secouée de sanglots : « Qu'est-ce qui t'arrive ? »
Et la réponse claque : « Je viens de penser que quand elle sera très vieille ma sœur Grande Chouette va mourir. Grande Chouette, je l'aime trop, je ne veux pas qu'elle soit morte ! »

Douche froide. Ah oui, quand même, il y a du gros dossier là.




Et je suis censée répondre quoi ? « Dis-donc Petite Chouette, rappelle-moi ton âge. Tu n'as pas encore 4 ans, si je me souviens bien ? C'est quoi ces questions à la con ? A 4 ans ??? Non, ça ne le fait pas.

Mais je réponds quoi ??? Et les sanglots qui continuent. Je la serre contre moi. Très fort. Je la caline. Mais rien n'y fait. Elle continue de hurler à la mort (c'est le cas de le dire). Je lui sert la soupe déjà servie à sa sœur : du Dolto à base de « On meurt quand on a finit de vivre, et là on n'a pas du tout fini de vivre, n'est-ce pas Petite Chouette ? »

Ca calme un peu les sanglots, mais pas tant que ça puisque Grande Chouette débarque et demande comme une fleur : « Pourquoi elle pleure ? »
Aïe ! Je vais en avoir deux à gérer là. Deux chouettes en train de hululer, sous les ailes impuissantes de leur mère incapable de leur sortir une réponse rassurante.

Et là non, le miracle.

Petite Chouette explique en pleurant à sa sœur les causes de son immense chagrin.
Et c'est Grande Chouette qui la rassure. En reprenant à sa sauce toutes les paroles et les explications que je lui avais distillées il y a déjà plusieurs années, quand elle avait eu les mêmes angoisses.

Elles sont là, blotties l'une contre l'autre, et Petite Chouette retrouve le sourire.



Je me dis qu'on a bien fait d'en faire deux. Que malgré les petites disputes du quotidien, elles sont soudées. Et que j'espère qu'elles seront toujours là l'une pour l'autre, comme aujourd'hui.

N'empêche que je trouve que c'est bien tôt pour se poser ce genre de questions. 4 ans pour Petite Chouette ; 3 ans pour Grande Chouette.

A tout les coups, elles ont hérité du gène prise de tête de leur mère... Et merde !

jeudi 27 août 2015

Les Minions, le film

C'est jeudi, c'est cinéma !

Pourquoi le jeudi ? Parce que. Voilà.

Donc aujourd'hui je vous parlerais des Minions. Le film.

Bob, Stuart et Kevin. Ou l'inverse

De moi-même, je ne serai jamais allée voir ce dessin animé. Mais depuis plusieurs semaines, une étrange collectionnite a envahi les cours de récréation, à base de cartes généreusement octroyées par une grande chaîne de distribution. Ce qui soit dit en passant m'a valu quelques reproches à base de « Pourquoi tu ne vas pas faire tes courses chez C** (non, non, je ne leur ferai pas de pub), mes copines elles, elles ont toutes les cartes ! »

Bref, ça fait donc un bon bout de temps qu'on baigne dans les Minions. A mon avis, aucun rapport entre la généreuse distribution des cartes par les magasins sus-mentionnés et la sortie du film. Sinon ça voudrait dire qu'on manipule l'esprit encore naïf de nos enfants pour faire des gros sous. Et ça, je ne peux pas y croire.

Il est flippant, leur logo !

J'ai voulu faire plaisir à Grande Chouette, tout en me disant que c'était une bonne occasion d'emmener pour la première fois Petite Chouette au cinéma. Ca n'avait pas l'air trop difficile à suivre, ça ne durait qu'1 h 30 (punaise, 1 h 30 à la tenir assise. Et si elle a peur du noir ? ). La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme, et nous voilà donc parties pour le cinéma.

Tout c'est bien passé. On a rit (le coup du prout, même si c'est devenu un grand classique du film enfantin, ça marche toujours) et Petite Chouette s'est relativement bien tenue.
Grande Chouette et moi avons été un peu gênées par le langage des Minions (un mélange d'anglais, d'espagnol, et de je ne sais quoi) qui fait qu'on ne comprend pas toute la subtilité de leurs échanges. Mais je vous rassure, ça n'empêche pas de suivre.

Par contre, une petite chose me turlupine. Je ne sais pas si je deviens vieille ou si je réfléchis trop (qui a dit : « les deux ? »), mais je n'ai pas bien compris la morale du film. Parce qu'il y a forcément un message, comme dans « Rox et Rouky » (oui, mes références datent), où l'on se rendait compte qu'on pouvait être amis malgré nos différences.

Et bien là je sèche. 

Parce que les Minions aiment les méchants. Qu'ils passent leur temps à chercher pour les servir. Je n'ai pas vu « Moi, moche et méchant ». Ca manque certainement à ma culture générale. Sinon j'aurai mieux compris. Sûrement. Les réalisateurs du film ne veulent certainement pas que nos enfants s'identifient à des héros très cons (ben si, il faut le dire quand même) et qui vouent toute leur existence à aider d'abominables méchants à faire le mal ? 

Hein, ça ne peut pas être ça quand même ?

Parce que sinon, on a du souci à se faire...

mercredi 26 août 2015

Le crétin du mercredi

Monsieur,

Cette après-midi, alors que je sortais de ma place de parking en marche arrière, j'ai soudain eu la surprise de vous voir surgir dans mon pare-brise arrière, accompagné de votre fille. J'ai eu l'obligeance de freiner afin de ne pas vous écraser entre ma voiture et celles stationnées derrière vous. J'ai tout de même jugé utile de vous interpeller pour vous signaler votre imprudence.

Vous m'avez courtoisement proposé une révision du code de la route par les forces de l'ordre, et rappelé que c'était à moi de faire attention.
Je faisais attention, monsieur. C'est ce qui vous a permis à vous et votre fille de ne pas vous retrouver aplatis entre deux voitures. 

Je fais attention. Mais je ne sais pas vous, mais moi quand je recule, je regarde aussi sur les côtés, afin d'éviter d'accrocher les autres voitures. Je n'ai pas les yeux fixés sur la lunette arrière afin de vous laisser passer, vous et vos congénères. Parce que le dernier en date était aussi un homme. Avec de jeunes enfants. Et il m'avait tenu à peu près le même discours que vous. 

Vous ne pouvez pas attendre dix secondes que je finisse de manoeuvrer ? Vous voulez montrer votre invincibilité à vos rejetons ? 
« Papa est plus fort qu'une voiture. Je suis Rambo je te dis, viens, on passe. »

Je suis prioritaire, je vous dis !

Et vos menaces d'appeler la police. Lamentable. C'est marrant d'ailleurs, je n'aurais jamais le réflexe de dire ça. Vous devez avoir l'habitude de vous faire reprendre pour sortir cet argument (un vieux réflexe sans doute, vous deviez du style à menacer vos camarades d'école en disant que votre père faisait du judo). 

En tout cas, vous en mettez de l'énergie à vous défendre. Pour un peu, on trouverait ça suspect. Un peu comme si ça n'était pas moi, mais vous qui étiez en tort.

Après vos dernières menaces, je vous ai quand même conseillé de faire attention à vous. Vous l'avez mal pris. Si ça se trouve, vous avez relevé mon numéro d'immatriculation et appelé votre papa ; pardon, la police. Ils ont bien du se marrer. 

Parce que quand même, pitoyable crétin monsieur, même un enfant de quatre ans sait qu'il est dangereux de traverser derrière un véhicule qui recule. Même pour Rambo.


La solution, ça serait peut-être que je me gare systématiquement en marche arrière pour être sûre de vous voir en redémarrant.

Parce qu'espérer éviter les cons, malheureusement, ça restera un rêve.

Remarquez, vous seriez aussi capable de passer derrière moi au moment où je me gare. 

C'est insoluble cette histoire !


mardi 25 août 2015

La chouette aime ses collègues

Je vais le faire tout de suite, avant qu'il n'y ait trop de monde sur ce mirifique blog (rêve, la chouette ! ).

Depuis deux ans, je me soigne. A leur contact. Grâce à elles je me suis rendue compte qu'il pouvait y avoir de l'entraide, de la douceur entre les femmes. Que ce n'était pas forcément chacune pour soi, coups tordus et mauvaises langues. J'avais oublié.

Et pourtant au début j'étais méfiante. Sur mes gardes. Une équipe de travail entièrement féminine ! J'ai pris le temps de les connaître, de prendre confiance. En elles, en moi.

J'ai rencontré de belles personnes, elles se reconnaîtront...

Parfois, je me pince pour y croire. 
Je rentre du boulot, et je dis au Hibou : « Tu te rends compte, il m'est arrivé un truc bien, et elles étaient contentes pour moi ! »

Je n'en reviens toujours pas...

Petit à petit, j'oublie des années de méfiance.
Je redécouvre que les relations entre filles, ça peut être chouette. Vraiment.


Main dans la main

Grâce à mes collègues. Qui deviennent des copines. Peut-être même des amies...


lundi 24 août 2015

La chouette et le petit miracle

Il y a eu en ce début de vacances comme un petit miracle !

Pour la première fois depuis presque huit ans, le Hibou et moi avons pu pendant cinq jours dormir jusqu'à 9 h du matin. Tous les deux. Sans que l'un se sacrifie pour laisser l'autre dormir.

Tout ça grâce aux Minis Chouettes. Félicitations les filles. Vous êtes sur la bonne voie !

Depuis le début des vacances scolaires, elles se réveillaient vers 8 h 30. Au lieu du 6 h 45 habituel des week-ends. Le hibou a pu en profiter (l'avantage de bosser à la maison). Moi qui tentait (lamentablement) de me lever à 6 h 30, je croisais les doigts pour que l'état de grâce se poursuive pendant mes vacances. Parce que partir bosser alors que tes enfants dorment, c'est juste énervant.
Pour une fois, les coucher plus tard fonctionne. D'habitude, 21 h ou minuit, ça ne change rien à leur heure de réveil.
Petite Chouette a fait de vraies grasses matinées. Grande Chouette s'est reposée pendant un mois. Ensuite, elle s'est réveillée de bonne heure, mais s'est gérée grâce à sa DS. Que je considère en général comme l'objet du diable.

Trop belle !

Mais de 7 h à 8 h, j'ai une tendresse toute particulière pour cette trop mignonne petite console de jeux.
Ca a duré cinq matins, donc. C'était avant les angoisses existentielles de Petite Chouette (j'y reviendrai plus tard) qui nous ont valu une nuit bien hachée (« C'est 3 h 30, là, Petite Chouette. Ca fait 1 h 30 que tu es dans la chambre de Papa et Maman, il faudrait voir à te rendormir. »). Depuis, les filles ont repris leurs habitudes. A savoir qu'il y en a au moins une des deux pour se réveiller vers 7 h.
Ce matin c'était Grande Chouette. A 6 h 50. A peine réveillée, elle m'a appelée pour me montrer Elisabec sur sa console (le jeu Animal Crossing, bien sur). 

Elisabec la maudite (le pélican rose)

C'était gentil. Je l'ai remerciée. 

C'est vrai que ça manquait à ma culture générale !

dimanche 23 août 2015

La chouette n'aime pas la piscine

Hier matin je me suis laissée convaincre. Grande Chouette s'est prise de passion pour la natation, et depuis le début de l'été, elle me harcèle pour aller à la piscine. Heureusement, début juillet, Papy et Mamy ont investi dans une grande piscine gonflable, où les mini chouettes pouvaient se baigner en fin d'après-midi, quand je repartais travailler. 

Ca m'a fait un bon répit. Mais depuis une semaine, plus d'excuses, je suis en vacances. D'ailleurs, je leur avais promis : « Pendant les vacances, on ira à la piscine le matin ; enfin, deux ou trois fois par semaine. » 

Une semaine que je repousse. Parce que la piscine, moi je n'aime pas. Et j'ai de bonnes raisons pour cela :


  - Il faut être en maillot de bain. C'est à dire en sous-vêtements. Vous trouvez ça naturel, vous, de vous balader en culotte et soutien-gorge devant de parfaits inconnus ? Moi non. Remarquez que je trouve encore pire de me retrouver quasi nue devant des gens que je connais (coucou, le monsieur du supermarché).

- Il faut remettre la main sur les affaires de piscine. C'est en général le moment ou je me souviens que je voulais me racheter un drap de bain. Le mien doit avoir trente ans. Il est orange et bleu et représente un canard. Si ça existe. La preuve.
Ca a été à la mode...

- Il faut aussi retrouver la carte de piscine. Celle sur laquelle j'ai chargé dix entrées ; parce que ça fait de sacrées économies. Et me rendre compte arrivée sur place qu'elle est périmée ; il reste six entrées (super les économies). Heureusement la gentille dame de l'accueil m'a proposé de la prolonger après que je lui ai confié que je n'étais pas revenue depuis la fois ou j'avais emmené mes deux enfants, et que Petite Chouette (2,5 ans à l'époque) était soudain partie en courant vers le grand bain. Cinq mètres de profondeur. Mon instinct maternel n'avait fait qu'un bond, et mes kilos de grossesse et moi-même nous étions lancés à sa poursuite (oui, on peut encore avoir des kilos de grossesse 2,5 ans après l'accouchement ! Des fois, on les garde toute sa vie : ça s'appelle la nostalgie).

- Il faut être épilée. Enfin, mieux que d'habitude. Mais c'est un combat perdu d'avance. J'aurai beau traquer le moindre poil, arrivée à la piscine, j'en verrai toujours un oublié. Et si moi je le vois, les autres aussi. Les autres qui elles sont impecs. A croire qu'elles sont nées imberbes. Les chanceuses. Sinon, je veux bien leur secret.

- J'ai froid. Même deux heures après être rentrée chez moi. 

- Je pourris mon vernis. Pour une fois que j'avais eu le temps de me faire les ongles (je rappelle que ce sont les vacances), au bout d'une heure dans l'eau, c'est fichu. 
C'était si joli...

- Je risque de pourrir aussi ma coloration. Que je viens de faire (toujours rapport aux vacances). Je m'efforce donc de rester la tête hors de l'eau en toute circonstance, ce qui me donne un air un peu coincé (j'ai une vague ressemblance avec une poule). Ca aurait du fonctionner. Mais c'était sans compter sur Grande Chouette qui saute juste à côté de moi. J'ai de l'eau plein les cheveux. Et je prie pour que la couleur soit vraiment permanente, comme c'était écrit sur la boîte. En même temps, je viens de la faire, ça va sûrement dégorger. Je sens que la petite flaque "Marron praliné" derrière moi va être du plus bel effet.

- Il fait froid. Et il y a de l'eau (c'est un peu le concept, en fait). Donc conséquence imparable, au bout d'un quart d'heure, j'ai envie de faire pipi. Même si je suis passée aux toilettes en arrivant. J'ai donc le choix entre demander à mon enfant de m'accompagner (mission impossible) ou me retenir. Parce que je ne vais pas faire pipi dans l'eau, non ? Si ? Non. Donc je continue de patauger avec une horrible envie de me soulager. Ce que les enfants qui sont dans le moyen bain avec moi ne manquent pas de faire, eux.

- Je me rends compte que les filles comme dans les magazines, ça existe en vrai. En général, je tourne les pages d'un air méprisant, en accusant Photoshop. Là, elles sont devant moi. Elles sont très peu nombreuses et elles ont 18 ans, mais elles existent. Et moi je pleure (sûrement une allergie au chlore).

- En parlant de chlore, l'eau de la piscine, ça n'est pas de l'eau de pluie. Je m'en rend compte en partant. Ca gratte, ça pique. Partout. Oui, là aussi.

Pour être honnête, il y a bien eu un moment agréable. Celui ou j'ai nagé avec Grande Chouette. Le glissement de l'eau et la caresse du soleil, c'était bien. 

Après, j'ai eu froid.


samedi 22 août 2015

La chouette aime son blog

Et bien ça y est !

Plus d'un an après en avoir eu l'idée, je lance mon blog !

Du petit détail du quotidien au gros dossier, des énervements aux coups de cœur, en passant par mes multiples interrogations, ce sera pour moi un espace de défoulement, d'exercice d'écriture, mais aussi une bulle d'oxygène que j'espère partager avec vous.


Merci au Hibou pour le trop chouette avatar, et à Grande Chouette et Petite Chouette pour leurs encouragements (enfin, vu le niveau sonore, ça ne peut être que ça!).


Rendez-vous tous les soirs pour un nouvel article...

Mesdames, messieurs, cher public : bienvenue dans le monde de la chouette à plume !