samedi 14 mai 2016

Faire l'amour - Ou pas




Aujourd'hui, c'est une spéciale dédicace pour tous les parents et futurs parents (qui feraient peut-être mieux de ne pas lire l'article) sur un problème crucial pour le couple (oui le sexe c'est important, et non La Chouette n'est pas obsédée).

En effet, quand on devient parents, l’une des questions qui se pose rapidement, c’est : « Quand va-t-on pouvoir faire l’amour ? »

Si vous commencez à réfléchir en termes de «Combien de temps après l’accouchement ? », c’est que vous n’avez pas encore d’enfant. Si, vous vous demandez : «Au fait, c’était quand la dernière fois ? » bienvenue au club ! 

Avant d’avoir des enfants, c’était simple : on faisait l'amour quand on avait envie. Là, maintenant, tout de suite. Sur le canapé, la moquette, ou le lit, parce que c’est quand même plus confortable.

Avec un ou des enfants, les choses se compliquent sérieusement. 

On pourrait espérer que tout va continuer comme avant tant que l’enfant est tout petit. Quand il passe beaucoup de temps à dormir. S’il dort. S’il n’est pas muni d’antennes, ou d’une sorte de sixième sens qui le fait commencer à grogner dès que ses parents s’embrassent, et se réveiller tout à fait en hurlant pile au moment de la fusion des corps ; oui, juste à ce moment-là. A chaque fois. Alors qu’il (en l’occurrence elle) dort un étage au-dessus, et qu’on ne fait aucun bruit.

Quand je dis qu’avoir des enfants est la meilleure des contraceptions…

Passé ces premiers temps, arrive un moment où l’enfant occupe encore plus d’espace/de temps. Et où l'on n’en a plus beaucoup pour le couple.


J’ai donc tenté de dénicher pour vous le meilleur moment pour tenter un rapprochement sensuel.

Au réveil : franchement, le matin, la seule chose dont on a envie, c’est dormir, dormir, dormir. Surtout après la nuit qu’on vient de passer. Surtout s’il est 6 h 40 et que les enfants –oh miracle ! – ne sont pas encore réveillés. 

Le matin : on l’a tous fantasmé. Mettre les enfants devant un dessin animé et retourner en douce sous la couette. Si tout va bien, les enfants sont assez hypnotisés par la télé pour ne pas nous déranger, surtout si on a pensé à leur laisser à manger. Sauf qu’on garde une oreille sur ce qui se passe au salon ; au cas où. Et que se retrouver encouragés par des « Vas-y T’Choupi, vas-y T'Choupi ! » au moment crucial, ça calme. 

Au mieux, on aura bien rigolé. Ce qui n’était pas le but premier.

Sous la douche : idée intéressante. Surtout que ça gagnerait du temps. On serait à la fois comblés et propres. Sauf que là aussi les enfants sont seuls devant la télé, et qu'en général, c’est le moment qu'ils choisissent pour avoir soudainement envie de faire pipi (ou pire). Et que le WC est dans la salle de bains.

Pendant la sieste : les enfants dans leur chambre, nous dans la nôtre, on attend impatiemment que les bambins s’endorment pour se jeter l’un sur l’autre. Deux options : soit ils s’endorment, mais on est tellement crevés qu’on s’est endormis aussi ; soit ils ne dorment pas ; précisément ce jour-là, alors qu’à la crèche/chez la nounou « ils tombent de sommeil après le repas » (dixit).

La nuit : soyons fous. Après avoir été réveillée par une tétée ou un cauchemar, on est parfois tentée en rejoignant le lit conjugal. Très mauvaise idée : monsieur apprécie fort moyennement d’être réveillé la nuit ; pour quelque raison que ce soit (déjà qu'il n'a pas entendu le bébé ! )

Le soir : « ben oui, le soir ! » diront les amoureux non munis d’enfants. "Là au moins on est tranquilles ! " Eh bien, en fait, le soir, on n’a plus trop envie.
C’est bizarre comme un bain d’où l’on ressort trempée (alors que ce sont les enfants qui l’ont pris), suivi d’un repas entre cris et jets de nourriture au sol, ça enlève toute libido. Les enfants sont couchés, mais là on est énervée. Avec un peu de malchance, on s’est aussi un peu engueulés au passage. Et la seule chose dont on a besoin c’est d’une émission débile. Ou d'un bon bouquin (un magazine féminin inepte fait aussi l’affaire). Avec deux carreaux de chocolat. Ou trois, ou la tablette entière (voilà peut-être pourquoi on a du mal à perdre nos kilos de grossesse).

Finalement, le mieux, c’est de pouvoir prendre une nuit ou un week-end en amoureux (merci aux grands-parents- ou aux amis à qui on rendra la pareille).



Seuls tous les deux. Comme avant. 

On ne passera pas une heure sans parler des enfants. 

Mais avec un peu de chance, on n’y pensera pas au moment X !

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