mercredi 24 août 2016

Balade à deux

 
Dimanche, on était de relâche.

Dimanche, on était tous les deux.

Papy et Mamy avaient invité les Minis-Chouettes à passer la journée et la nuit chez eux (un grand merci. Vraiment).

On les a déposées, on s'est regardés, et on a eu la même idée. Non, pas ça ! (quoique...) 
La première chose qu'on a eu envie de faire, ça a été une balade. Une vraie. Sans râlerie ni allure d'escargot, sans ramassage de cailloux ni recherche du plus beau bâton du monde.

Ni une, ni deux, direction la forêt et l'air pur des sommets (je redeviens poète).

On était un peu en altitude. Heureusement, j'avais prévu un gilet. Le Hibou, non. C'est un homme, un vrai, il n'a jamais froid. Jamais mal non plus. Il souffre en silence. Ce qui me fait râler. On en a vu des plus costauds amputés d'une jambe à cause d'une épine dans le pied passée sous silence !  Non ? Ah si, je suis quasiment sûre que c'est possible.

Bref, on arrive, on se gare, le Hibou prend les affaires dans le coffre, et je lui demande gentiment de me passer mon gilet. Qu'il ne trouve pas. Bon, c'est un homme, c'est normal. Sauf que le gilet, je ne le trouve pas non plus. Maintenant je me souviens : il est resté sur une chaise dans la cuisine. Et bien je ferai sans, je suis sûre qu'il fait moins froid qu'il n'en a l'air...

J'aperçois un troupeau de vaches, vers lequel je me dirige joyeusement pour faire une photo. Ca fera un souvenir à montrer aux Minis-Chouettes (oui, parce que quand mes enfants ne sont pas là, je passe mon temps à penser à elles). C'est bizarre, la sensation sous mes pieds... Ca s'enfonce... Oh punaise, il y avait un petit ruisseau ! J'ai le bout des baskets et des chaussettes trempées. 

Le Hibou constate tranquillement : "Tiens, tu te Petite Chouettise... elle n'est pas là alors tu la remplaces..." 

" Ah, ah, ah ! J'ai froid, j'ai les chaussures mouillées, ça commence bien ! "

" Et tu râles comme Grande Chouette " continue mon cher et tendre.

Ca valait bien la peine...

Zen...  On commence notre balade. J'ai froid, mais je ne le fais savoir que quatre ou cinq fois, histoire d'être sûre que le Hibou ait bien compris.

Le sentier continue dans un pré. Il y a des fils barbelés tout autour. Le Hibou passe dessous, et moi dessus. Non, je ne m'accroche pas aux piquants ! Vous êtes de son côté ou quoi ? On slalome entre les bouses (que j'évite brillamment). Plus loin, on s'apercevra que c'était celles de jeunes taureaux, qui pâturent un peu plus bas. Heureusement, eux ne nous ont pas vus...

J'aperçois plein d'animaux dans la nature, et le Hibou se moque de moi.

Vous aussi vous voyez un poisson ? (rassurez-moi)

Oui, parce qu'à force de lever la tête (j'ai aperçu un bonobo en mousse dans un arbre), j'oublie de regarder devant moi. Ce qui m'empêche de remarquer l'énorme flaque de boue dans laquelle je suis en train de marcher. Et ben voilà, mes baskets sont dégueus. Et dire qu'elles venaient juste de finir de sécher...

Mais c'est beau, la nature. Ca ressource. Au bout d'un moment, je n'ai plus aucune idée de l'heure qu'il est. Je sors mon portable du sac (j'ai une montre, mais ça fait un mois que je dois aller acheter une nouvelle pile. Je vais le faire. Promis.) Et là, il s'explose sur le sol. En trois morceaux. J'ai de la chance, la carte Sim est restée en place. Mais pour savoir l'heure, il faudra attendre. Je guette un commentaire du Hibou, qui s'abstient gentiment de me comparer aux Minis-Chouettes...

Ensuite, on est arrivés à la voiture. J'avais de la boue plein les jambes de pantalon (le Hibou était nickel). On a rangé les affaires dans la voiture avant d'attaquer le goûter. Entre temps, j'ai trouvé le moyen de perdre les clés de la voiture (on les a retrouvées dans le coffre ??? ). On a attaqué le paquet de biscuits. J'en avais pris plusieurs (des fois que le Hibou finisse le paquet sans m'en reproposer) que j'avais délicatement posés sur mes genoux. Pourquoi ils ont TOUS décidé de glisser pour aller rouler aux pieds du Hibou ? Mystère (à mon avis, c'est un complot).

Là il n'a pas pu se retenir de rire.

Et moi j'ai réalisé avec horreur que ce n'est pas moi qui faisais comme les Minis-Chouettes. Ces enfants ne sont pas coupables. Ni d'étourderie, ni de râlerie, ni de maladresse, ni d'immaturité !

Non, en fait, elles sont juste comme moi ! 

AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH  !!!!!!!!!!


Sinon, c'était juste super !



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